L’itinéraire culturel « La villa dite Temple de Vénus » met en lumière les vestiges de la villa gallo-romaine, élément majeur du patrimoine de la commune de Vendres et du littoral de l’Ouest Biterrois.
Dominant l’étang de Vendres, l’établissement signalé dès le XVIIe siècle par Anne de Rulman, ne laisse voir aujourd’hui qu’une partie de la zone résidentielle, seule émergée au nord de l’étang. Installé sur un ancien cordon littoral, le site que des mouvements eustatiques auraient disloqué au 6e siècle de notre ère, n’a cessé de se dégrader sous les effets conjugués d’une forte érosion et du pillage.
Outre le plan et les informations du XVIIe siècle, quand s’est imposé l’idée d’un « temple », deux campagnes de fouilles, conduites à un siècle de distance, ont exploré la dizaine de pièces conservées. Au début du XXe siècle, Félix Mouret a cru y retrouver le temple grec dédié à Vénus, qui aurait donné son nom au village, dit en 1140 De Veneris. Au début du XXIe (2008), le PCB a pu assurer que les pièces conservées sur le promontoire font partie des thermes du Ier s. de notre ère (vers 80) de la villa , implantée sur les rives de l’étang dès l’époque républicaine. La conception architecturale, la mise en scène des thermes et des jardins, les comparaisons possibles, ont permis de renouveler l’interprétation et de proposer une restitution 3D du site qui correspond à une des grandes villas, dite « villa maritime », qui peuplaient les rives littorales.
Le dépliant du PCB aide à la visite du site, dont l’accès est jalonné de panneaux d’information depuis le départ au parking du lavoir. Il replace la villa « Temple de Vénus » dans son contexte historique et environnemental qu’illustre le film 3D réalisé en 2024.
