Elle est illustrée dans les topoguides des « Chemins de mémoire » par trois circuits sur les caves et coopératives, les masets des vignes et les maisons de village.
– L’itinéraire « Dans les pas des vignerons » : caves et coopératives s’intéresse à un fort marqueur des paysages et de la socio-économique du Biterrois du XIXème siècle dont la dynamique collective vient en écho des domaines et châteaux lors du boom pinardier.
– L’itinéraire culturel « Les masets, un patrimoine viticole » rappelle l’usage que l’on faisait jadis de ces masets ou cabanons de vignes. Servant principalement à entreposer le matériel et la récolte, ils se transformaient parfois en abris, pour les chevaux ou pour les hommes, en cas de pluies ou de grosses chaleurs, voire en logement saisonnier. Depuis la fin du XIXe siècle leur utilité a reculé, notamment avec la rapidité des moyens de transport.
Le parcours, illustré par un croquis du sentier, sinue entre deux conques de terres rouges, paysages particuliers et remarquables de la commune de Cazouls-les-Béziers, au-dessus du domaine de Thézanel. Il se développe sur de petits chemins communaux, encore empruntés par quelques viticulteurs, au bord desquels on rencontre quelques masets bien conservés, d’autres étant visibles en arrière plan.
Certains sont encore entretenus, d’autres connaissent un lent déclin, voire sont déjà en ruines.
A travers la présentation des spécificités, entre autres architecturales, de ces exemples particulièrement représentatifs, le dépliant du PCB invite le visiteur à découvrir une architecture rurale très spécifique et partie intégrante du patrimoine de nos territoires.
– Le circuit pédestre » Au fil des maisons vigneronnes de Vendres « , permet de découvrir dans le cœur du village, l’architecture vigneronne typique du XIXe siècle, que l’on retrouve dans tous les villages de l’Ouest Biterrois, et au-delà, où les rues voient s’aligner en nombre les maisons viticoles et bourgeoises.
Le parcours, qui se développe sur près de 1 kilomètre dans le village, invite le promeneur à observer et à identifier ces différentes caractéristiques architecturales bien spécifiques.
On y voit les principaux types d’architecture viticole villageoise : cave plus ou moins modeste (dite » magasin « ), caves associées aux bâtiments d’habitation, caves plus importantes à la périphérie des faubourgs, et autres maisons bourgeoises.
Les maisons viticoles, adaptées à l’exploitation de la vigne, comportent le plus souvent un rez-de-chaussée, dans lequel s’ouvre un vaste porche donnant sur une cave particulière, un premier étage, réservé au lieu de vie, et un dernier étage avec une fonction de lieu de stockage de la paille, du foin ou des récoltes.
Les maisons bourgeoises, plus cossues, expriment l’enrichissement de familles qui souhaitaient faire montre de leur prospérité. L’organisation des étages, dont la taille des fenêtres décroît des plus nobles aux greniers, affiche également une organisation sociale particulière.
Toutes ces maisons jalonnent les boulevards et rues nouvelles créés au XIXe siècle en réponse à l’accroissement de la population et à la prospérité du vignoble, qui obligent le vieux village à s’étendre au-delà de l’ancienne limite des remparts.
Le topoguide invite aussi à quelques haltes sur des sites importants du village : rempart, chapelle des Pénitents, point de vue sur l’étang…







